Abidjan, 16 août 2024 (AIP)- Le directeur du domaine urbain au ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme (MCLU), Abdoulaye Diallo, a précisé mercredi 14 août 2024 à la Maison de la presse d’Abidjan, qu’aucun centime ne sera déboursé par l’acquéreur d’un terrain pour obtenir son Attestation de droit d’usage coutumier (ADU), à part la somme qu’il aura à investir dans l’achat du terrain.

Abdoulaye Diallo a profité la première édition de “La matinale du Bâtir” organisée par la direction de la communication et des relations publiques du MCLU pour élucider certains points d’ombre sur l’ADU dans le processus d’acquisition d’une parcelle.

Il a insisté sur le fait que les usagers se limiteront désormais à l’argent de l’achat de la parcelle. Finie cette étape, ils se dirigeront vers les chefferies pour réclamer l’ADU, ce sésame qui sécurise à 100%, leur investissement et à partir duquel ils pourront entamer la procédure de demande de l’Arrêté de concession définitive (ACD).

« Tout ce que l’acheteur de terrain aura à débourser comme argent est contenu dans le contrat d’achat. Après cette transaction, l’acheteur n’aura plus rien à débourser pour avoir son ADU auprès des chefferies », a indiqué M. Diallo. Il a ajouté qu’en cas de cession d’un terrain par un acquéreur détenteur d’une ADU à un autre acquéreur, il faudra obligatoirement passer par un acte notarié.

« Le détenteur d’une parcelle avec une ADU, ne pourra pas céder ça directement à un tiers, ils seront tous les deux obligés d’aller chez un notaire qui va produire un acte notarié, en collaboration avec nos services, pour pouvoir faire cette cession », a-t-il précisé.

L’Attestation de droit d’usage coutumier remplace depuis le 1er juillet 2024, les anciennes attestations villageoises dans le processus d’acquisition d’un terrain urbain. Elle est produite par la direction du domaine urbain au ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme (MCLU) avec toutes les mesures de sécurité y afférentes et mise à la disposition du nouvel acquéreur de terrain, par l’intermédiaire des chefferies qui conservent les pleins pouvoirs de signature sur le document.

(AIP)

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