La commune du Plateau à Abidjan a été le théâtre d’un événement tragique le mardi 9 juillet 2024, plongeant la communauté dans le désarroi. Un gendarme, identifié comme étant le commandant de brigade de la gendarmerie d’Attécoubé, M. KKF, a mis fin à ses jours en se jetant dans la lagune Ébrié depuis le pont De Gaulle.

D’après les informations recueillies, le permis de conduire retrouvé sur les lieux a permis d’identifier la victime comme étant KKF, né le 5 avril 1975, à Abidjan-Port-Bouët.
Les témoins de la scène ont rapporté que la victime a garé son véhicule sur le pont avant de sortir calmement pour se jeter dans les eaux en contrebas. Cependant, les circonstances exactes de cet acte restent encore floues.
Cet acte désespéré a provoqué un embouteillage monstre sur le pont, perturbant la circulation et attirant l’attention des passants.
Les forces de l’ordre, rapidement alertées, ont sécurisé la zone et tenté de récupérer le corps. Une enquête a été immédiatement ouverte afin de comprendre les raisons de ce drame. Pour l’instant, les motivations de cet acte restent inconnues, mais les premiers éléments laissent entendre que le commandant traversait une période de détresse personnelle.
La nouvelle a suscité une onde de choc sur les réseaux sociaux. Au sein de la gendarmerie, des sources affirment que la victime était reconnue pour son engagement et son professionnalisme. Ce geste en devient d’autant plus incompréhensible.
Des spécialistes de la santé mentale soulignent l’importance de prêter attention aux signes de détresse psychologique et de favoriser un environnement de travail où les forces de l’ordre peuvent exprimer leurs difficultés sans crainte de stigmatisation.
Il est essentiel de souligner que ce drame met en lumière la nécessité de renforcer les dispositifs de soutien psychologique pour les membres des forces de sécurité, qui sont souvent confrontés à des situations stressantes et traumatisantes.

Cet événement rappelle l’importance de la santé mentale et l’urgence de prendre des mesures pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

AKEA

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