POLITIQUE

La plateforme Rassemblement pour l’Alternance Pacifique en Côte d’Ivoire (RAP-CI) a été présentée au public le mercredi 12 juin au Palm-Club Hôtel.

le mercredi 12 juin 2024, la présidente Simone Ehivet Gbagbo a donné sa vision des réformes nécessaires pour des élections transparentes, justes et inclusives en Côte d’Ivoire. Elle a souligné l’importance de nettoyer la liste électorale, de revisiter la Constitution et de retirer les partis politiques de la Commission Électorale Indépendante (CEI) pour en faire une institution neutre. Elle a également mentionné la nécessité de revoir le nombre de députés par circonscription et le nombre de communes.

La présidente du Mouvement des Générations et des Peuples du Congo (MGC) a appelé à une réflexion commune et à des négociations avec le gouvernement afin de parvenir à un consensus avant les élections. Elle a lancé un appel aux partis politiques ainsi qu’à toutes les organisations de la société civile pour entamer rapidement ces réflexions.

Le RAP-CI est présidé par Danielle Boni Claverie et est composé de quatre partis politiques et d’une plateforme de la société civile regroupant 34 mouvements. Parmi les personnalités présentes lors de la cérémonie, on compte Affi N’Guessan du Front Populaire Ivoirien (FPI), la ministre Angèle Boka représentant le Parti Pour la Paix en Côte d’Ivoire (PPA-CI), BLI Rosselin représentant le Congrès Panafricain des Jeunes et des Patriotes (COJEP), Pulchérie Gbalet de l’Alternative Citoyenne Ivoirienne (ACI), Aka Ahizi du Parti Ivoirien des Travailleurs (PIT) et le Dr Boga Sako de la FIDHOP.

La représentante du PPA-CI et le président du FPI ont souligné l’importance de l’union de l’opposition pour contraindre le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) à adopter de meilleures pratiques et éviter le pire pour le pays. Simone Ehivet Gbagbo a rappelé que 19 pays africains tiendront des élections cette année, mais que beaucoup d’entre elles ne seront ni transparentes, ni justes, ni concurrentielles. Elle a déploré la sophistication croissante de la fraude électorale, alors que le peuple réclame de véritables élections. Elle a souligné que l’opposition doit parler d’une seule voix pour être un lanceur d’alerte et éviter les troubles en 2025.

13/06/2024

AKEA

Côte d’Ivoire/ GESCO, SIMONE EHIVET, Président du mouvement des génération capables au chevet des victimes du déguerpissement.

Vendredi 8 mars 2024, à l’occasion de la journée internationale de reconnaissance des droits de la femme, l’ex-première dame de Côte d’Ivoire et présidente du mouvement des générations capables MGC a fait parler son cœur du côté des victimes de la série de déguerpissements du quartier GESCO de yopougon.

Sous une bâche blanche dressée au centre d’une éclaircie pratiqué dans le champ de gravats, des hommes et des femmes ainsi que des élèves et écoliers affichent, pour une rare fois depuis le passage des engins destructeurs, un visage souriant, grâce la présence de la délégation envoyée par madame Simone pour apporter son soutien fraternel.

C’est face à cette situation pénible, que Tapé KIPRÉ porte-parole de la délégation envoyée dans la présidente Simone, a défini les motifs de leur visite : « Quand on vient ici, on est peiné. Vous vivez au milieu de ces gravats, c’est à désespérer. Simone GBAGBO a donc dit qu’il faut faire quelque chose. Elle partage tous vos soucis et reste informée de la situation de l’école et de la population, nous ne pouvons pas répondre à toutes vos attentes, mais c’est juste un début, elle a souhaité qu’on remette une partie du don à la population et l’autre, aux enseignants. Elle porte un regard particulier sur leur situation » a-t-il soutenu

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Judicaël BAHIBO, représentant des victimes était ému : « Les mots me manquent, c’est un rêve. On a vu plusieurs personnes venir ici, uniquement pour faire des photos. Ils ne sont jamais revenus. Merci, merci infiniment », a-t-il déclaré en faveur de la présidente.

Pour les populations, la Présidente Simone EHIVET GBAGBO offre deux grandes bâches et une tonne de riz. Pour les enseignants, elle donne une somme d’un million FCFA, cinq cartons de pâtes alimentaires, 20 litres d’Huile, un carton de boites de tomate, 15 sacs de riz de 25 Kg, un carton d’huile, 10 packs d’eau et quatre sachets de Cube bouillon ainsi que deux paquets de sucre roux.

AKEA

Le 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜 prend position suite à l’annonce du retrait de la CEDEAO du Burkina Faso, du Mali et du Niger

Le dimanche 28 janvier 2024, le Burkina Faso, le Mali et le Niger, tous membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), dans une déclaration solennelle commune lue à la même heure dans chacun de ces pays, ont annoncé leur retrait de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) avec effet immédiat.

Dans leur communiqué, les trois Etats ont donné les raisons de leur retrait de l’espace communautaire ouest-africain. En effet, ils reprochent à la CEDEAO :

de s’être « éloigné des idéaux des pères fondateurs et du panafricanisme » ; d’être sous-influence étrangère, toute chose qui « trahit ses principes fondateurs ». La CEDEAO « est devenue une menace pour ses Etats membres et ses populations dont elle est censée assurer le bonheur».

Les trois Etats étayent leur opinion par le fait que la CEDEAO ne leur a pas « porté assistance dans le cadre de la lutte existentielle contre le terrorisme et l’insécurité ; pire lorsque ces Etats ont décidé de prendre leur destin en mains, elle a adopté une posture irrationnelle et inacceptable en imposant des sanctions illégales, illégitimes, inhumaines et irresponsables en violation de ses propres textes ; toutes choses qui ont davantage fragilisé les populations déjà meurtries par des années de violence imposée par des terroristes instrumentalisés et téléguidés »

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Le Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) et son Président, Son Excellence le Président Laurent Gbagbo, ancien Président de la République de Côte d’Ivoire, regrettent que la crise de confiance qui s’est installée entre la CEDEAO et ces trois pays ait débouché sur l’option, nettement prévisible, que les trois Etats ont finalement choisie de se retirer de la CEDEAO.

En effet, depuis le début de cette crise, le PPA-CI et son Président, n’ont eu de cesse d’attirer l’attention des dirigeants de la CEDEAO sur la nocivité, pour les populations, des mesures de rétorsion prises contre les Etats qui ont connu des ruptures de l’ordre constitutionnel dans leur pays. Dans une déclaration publique faite le 11 janvier 2022, suite aux décisions prises par le sommet des Chefs d’Etat et de gouvernements de la CEDEAO tenu à Accra, le 9 janvier 2022, le PPA-CI avait dénoncé le « caractère excessif et impertinent des mesures de rétorsions prises contre le Mali et dont les victimes sont les populations maliennes ». Le PPA-CI avait également « trouvé particulièrement inacceptable et dangereuse, l’instrumentalisation des institutions monétaires et bancaires communautaires pour régler des questions politiques internes aux pays membres ».

Dans le même esprit, dans sa mémorable conférence de presse du mardi 22 Août 2023, Son Excellence le Président Laurent GBAGBO avait également jugé dangereuse l’idée d’une guerre de la CEDEAO contre le Niger pour installer l’ancien Président Mohamed Bazoum militairement renversé. Cette position objective du Président est sans préjudice des liens politiques qui unissent le PNDS-TARAYA et le PPA-CI. Le Président Laurent GBAGBO avait prévenu que les populations nigériennes, maliennes et Burkinabé, qui souffrent des attaques terroristes depuis plus d’une décennie sans aucune aide de la CEDEAO, comprendraient difficilement que celle-ci lève une armée pour aller combattre un Etat membre pour réinstaller un Président renversé. Pour lui, l’option de la guerre contre le Niger avait toutes les apparences d’une décision inspirée de l’extérieur.

La décision de retrait des trois Etats de l’AES de la CEDEAO donne entièrement raison au PPA-CI et au Président Laurent GBAGBO. La gouvernance belliciste des crises politiques par les dirigeants de la CEDEAO et la propension à recourir systématiquement à des sanctions violentes, injustes, inhumaines et illégales, dont les premières cibles évidentes restent les populations, maintes fois dénoncées par le PPA-CI et son Président, ont fini par fragiliser les fondations de notre institution communautaire. L’instrumentalisation, sans limite, très souvent en dehors de toute légalité et dans l’intérêt de puissances étrangères, de toutes les institutions communautaires pour résoudre des crises politiques internes aux Etats membres au mépris des souffrances des populations, qui a été implémentée, dans la crise ivoirienne en 2011, tend à s’imposer comme coutume au détriment de la légalité et des valeurs qui fondent l’intégration ouest-africaine. A ce jour, même si les discours officiels tendent à ignorer les effets nocifs de la posture belliciste de la CEDEAO dans la crise ivoirienne, le ressentiment des populations ivoiriennes contre l’institution communautaire est encore vivace.

Le PPA-CI, parti résolument panafricaniste, continue de militer pour l’intégration sous-régionale et africaine vraie dans l’unique intérêt des populations. L’ordre mondial qui se dessine sous nos yeux nous impose une démarche unitaire pour faire face à toutes les formes de menaces portées par des enjeux géostratégiques contraires aux intérêts de nos populations.

C’est pourquoi, le PPA-CI :

𝟭- Réitère sa solidarité pleine et entière aux peuples frères du Burkina Faso, du Mali et du Niger qui font face, depuis plus d’une décennie, à des menaces existentielles. Le PPA-CI appuie fortement toutes les mesures internes et externes que les autorités des Etats de l’AES jugent nécessaires et appropriées pour mettre fin à leurs souffrances ;

𝟮- Demande aux dirigeants, à la classe politique, aux organisations et autres acteurs de la société civile des pays de la sous-région de tirer toutes les leçons du retrait de la CEDEAO du Burkina Faso, du Mali et du Niger, pour mener, sans délai, une réflexion pour la définition d’un nouveau cadre institutionnel et légal ou, à défaut, la révision en profondeur du cadre existant pour une intégration régionale qui épouse la vision des pères fondateurs et répond aux aspirations de nos peuples.

𝟯- Se dispose à participer ou à prendre toute initiative qui s’inscrit dans cette dynamique.

communiqué du PPA-CI